8 septembre 2010
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Le bateau ivre
...Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Sometimes, a martyr weary of poles and zones,
The sea whose sobs sweetened my rollings
Lifted its shadow-flowers with their yellow sucking disks toward me
And I hung there like a kneeling woman..
Arthur Rimbaud